Écriture

La communication non verbale

Note cet article

As-tu déjà entendu parler de la communication non verbale?

Si ce n’est pas le cas, je t’invite à te pencher sur la question, parce que c’est un outil puissant pour améliorer tes histoires.

Introduction

Il faut savoir que dans tout échange, il existe trois niveaux de communication : le dit, le non-dit et l’inconscient.

Un personnage va transmettre une émotion à travers ses mots (le dit) : si je dis “idiot”, ou “mon amour”, on est d’accord que la signification sera différente. Tout comme si je dis “je vais bien” ou “j’ai très mal”.

Ces mots sont accompagnés d’une intonation, d’un timbre de voix et même d’incises ou de précisions (dans un roman) qui aident à en saisir l’émotion, la substance.

Si j’utilise les mots “crier, hurler, murmurer, ricaner, croasser”, la signification ne sera pas la même.

Et ce « dit » est accompagné d’un « non-dit », le non verbal, qui permet de rendre les scènes plus profondes, plus vivantes, plus immersives pour ton lecteur.

La communication non verbale englobe donc tout ce qui a trait au langage corporel: postures, style, gestuelle, mimiques, intonation, micro expressions faciales, contacts physiques, mouvements, etc. Ces éléments traduisent nos ressentis (même inconscients) face à une situation.

Ils peuvent compléter ou s’opposer au langage parlé puisqu’un geste peut accentuer ou contredire une parole.

Sache que les mots ne représentent que 5% environ des informations entendues par notre interlocuteur. La grande majorité de notre message est transmise par notre langage corporel.

Les 4 types de communication non verbale

[Sources utiles : Un article de Stileex + Wikipédia]

Il existe 4 types de communication non verbale : la kinésique, la proxémique, l’iconologie et la non-communication.

Je te rassure, on ne va pas basculer dans des explications complexes ou scientifiques, je vais juste te donner une définition de chacun de ces types de communication.

_La kinésique, c’est l’ensemble des signes comportementaux que l’on peut effectuer avec le corps.

La kinésique se divise en 4 branches :

  • les gestes
  • la posture
  • l’expression du visage
  • le regard

_La proxémique étudie le rôle de l’espace entre les interlocuteurs lors d’une communication.

C’est une approche du rapport à l’espace matériel introduite par l’anthropologue américain Edward T. Hall à partir de 1963.

L’un des concepts majeurs de sa théorie est la distance physique qui s’établit entre des personnes prises dans une interaction.

Hall a remarqué que ces distances varient selon les cultures considérées. Ainsi, dans les pays latins, les distances entre les corps sont relativement réduites. En Afrique, elles sont souvent si réduites que le contact physique est fréquent. À l’inverse, dans les pays nordiques ou au Japon, les contacts physiques sont plus rares et ces distances plus importantes.

Elles varient également selon les lieux où l’interaction se déroule. Elles sont par exemple différentes dans des lieux publics comme les ascenseurs ou les transports en commun.

_L’iconologie est la « science des images ». C’est une discipline qui étudie les conditions de production des images ainsi que le message qu’elles sont susceptibles de véhiculer.

Elle est associée à l’histoire, à l’histoire de l’art, à l’esthétique et à la communication et place les œuvres qu’elle étudie dans une perspective sociale et historique.

Dans notre cas, elle détermine l’image des personnes selon les signes qu’elles émettent.

_La non-communication englobe tout ce qui n’appartient ni à la kinésique, ni à la proxémique, ni à l’iconologie et évidemment ni à la communication verbale.

Elle étudie donc tout autre signe émis par un comportement.

Cette communication verbale est l’outil à employer pour aider à caractériser tes personnages, pour susciter de l’émotion et pour améliorer tes dialogues. Un geste, une posture, l’expression du visage, un regard, sont autant d’éléments à utiliser pour créer de l’empathie, pour lier le lecteur au personnage, pour expliquer l’émotion dégagée par la scène. Cet outil qui semble banal est pourtant l’un des plus puissants. Il faut apprendre à le maitriser, et à l’utiliser à bon escient.

La communication non verbale, c’est ce qui rendra le texte plus immersif, mais également plus vivant pour ton lecteur. Il réagira à un regard blessé, à une personne qui se penche vers une autre ou encore à des mains qui se crispent sur un accoudoir. Des images vont flotter dans son esprit et venir appuyer les paroles prononcées ou la narration parce que le lecteur sera capable de se représenter les réactions, les gestes, l’émotion qui se dégagent d’une scène.

Sans ces éléments, tout reste fade, plat, sans intérêt.

Si tu veux en savoir plus, la communication non verbale est abordée dans plusieurs formations de Rêve d’Auteur.

J’y détaille notamment les 7 éléments à développer dans un roman pour employer la communication non verbale à bon escient : l’apparence physique, la posture, la gestuelle, l’expression du visage, le regard, l’espace, et la distance.

N’hésite pas à me contacter ou à commenter l’article si tu as des questions.

A bientôt,

Audrey


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